Lily Pastré ,la Bonne-Mère des artistes.
Dans ce livre ,la journaliste Laure Kressmann nous livre une biographie passionnante de la comtesse Lily Pastré ,figure emblématique de notre quartier .
Dans sa Villa provençale de Montredon,elle a accueilli et protégé,pendant la dernière guerre , les plus grands noms de la littérature,de la peinture ,de la musique et de la danse.
Dans sa Villa provençale de Montredon,elle a accueilli et protégé,pendant la dernière guerre , les plus grands noms de la littérature,de la peinture ,de la musique et de la danse.
Lily Pastré
La Bonne-Mère des artistes
De Laure Kressman avec une Préface
de Bernard Foccroulle, directeur du festival d’Aix-en-Provence
Editions :
David Gaussen
Prix de
vente : 20 €
Le temps est venu de rendre justice à une femme
d’exception dont le parcours a trouvé sa cohérence entre sa passion pour la musique et sa Villa Provençale où pendant la dernière
guerre, elle a accueilli des dizaines d’artistes proscrits. Située dans un parc
que tous les Marseillais connaissent sous le nom de « Campagne Pastré », cette
maison a abrité un personnage emblématique de la résistance au totalitarisme.
La comtesse Lily Pastré (1891-1974), riche héritière
marseillaise, femme excentrique, romanesque, généreuse, et grande mélomane
s’engage à partir de 1940 dans une résistance qui ne dit pas son nom. Elle
transforme sa maison de Montredon à quelques kilomètres du centre-ville de
Marseille en refuge pour les artistes et les intellectuels en danger. Les peintres
Rudolf Kundera, Christian Bérard, André Masson, les écrivains Luc Dietrich,
Lanza del Vasto, les chorégraphes et chanteurs Boris Kochno, Édith Piaf, et
surtout les musiciens Clara Haskil, Youra Guller, Samson François Jacques
Ibert, Pablo Casals, Manuel Rosenthal, Félix Raugel ou Darius Milhaud ont
trouvé chez elle le gîte, le couvert et la possibilité de se consacrer, dans
des circonstances parfois tragiques, à leur art.
Elle adhère au
Comité de secours américain de Varian Fry et fonde en 1940, dans le tourbillon
de l’exode, « Pour que l’esprit vive », une association de soutien aux
artistes.
En 1948, aux côtés de Gabriel Dussurget, elle soutient la création du festival international d’art lyrique
d’Aix-en-Provence et prouve une fois encore son engagement pour le
rayonnement de la musique.
Lily Pastré meurt en 1974 à Marseille et la ville, sous la mandature de
Gaston Defferre, devient propriétaire de sa maison et de son parc.
Pour livrer le récit de cette vie hors-norme, l’auteur s’est appuyée
sur une documentation exhaustive ainsi que sur les entretiens qu’elle a menés
auprès de ceux qui ont côtoyé Lily Pastré
L’auteur
Journaliste, Laure Kressmann a publié plusieurs
guides. Aux éditions Parigramme / Les Beaux Jours : Paris patrimoine, Paris
de tous les savoirs, Guide du promeneur à Aix-en-Provence, Paris
patrimoine et, au Mercure de France : Le goût de Los Angeles.
Contact
auteur :
laurekress@gmail.com9782356980670